Emmanuelle Vitte
Sophrologue et Accompagnatrice en Montagne
Me questionnant sans cesse sur l’origine de la souffrance et les moyens de la soulager, j’ai d’abord été éducatrice spécialisée. Puis, j’ai eu besoin de sortir du cadre institutionnel et du domaine social pour accompagner l’autre autrement : j’ai découvert dans la montagne et dans la marche de véritables réponses thérapeutiques.
Je me suis ensuite centrée sur l’Homme lui-même : comment l’aider à développer sa force intérieure ? Je me suis alors intéressée davantage à la psychologie, aux différentes formes de thérapies et méthodes permettant guérison et résilience, jusqu’à la découverte de la sophrologie.
Diplômée d’État éducatrice spécialisée à l’IRTS de Nancy en 2007, j’ai d’abord travaillé au Québec auprès de personnes porteuses d’un handicap mental, puis j’ai élargi mon expérience auprès de différents publics (ITEP, protection de l’enfance, chambre d’injection pour toxicomanes à Amsterdam, autisme et handicaps sévères)
En 2013, je me suis installée à Grenoble où j’ai accompagné des personnes sans domicile fixe en montagne. Émerveillée par les bienfaits de la randonnée et de la nature, la montagne est devenue mon support éducatif de prédilection, un interstice qui me permet de créer du lien et d’accompagner l’autre vers un mieux-être.
En 2016, j’ai obtenu le brevet d’État d’accompagnatrice en moyenne montagne (AMM).
« La conscience est à l’âme ce que l’instinct est au corps ; qui la suit obéit à la nature et ne craint point de s’égarer. »
Jean-Jacques Rousseau
J’ai ensuite encadré des randonnées en itinérance auprès de jeunes issus de la protection de l’enfance : la relation est duelle, le jeune est en dehors de son environnement habituel, seul avec l’accompagnant.
Après parfois un temps de crise, des liens se tissent. La montagne pose son propre cadre et l’enfant se livre peu à peu. Ces séjours permettent de remettre au travail certains axes éducatifs (santé, rapport à la loi, lien avec la famille, avec l’institution…)
En parallèle de la montagne et du travail social, je suis passionnée par le voyage. Plusieurs séjours en Inde, la pratique du yoga et de la méditation, puis aujourd’hui la sophrologie m’ont ouvert à une nouvelle compréhension : il existe, en chacun d’entre nous, une possibilité de liberté et de paix.
Cette liberté se conquiert, c’est le travail d’une vie. Nos épreuves, nos expériences et nos rencontres font partie de ce chemin, si nous mettons ce que la vie nous propose à la lumière de la conscience. Après deux ans de formation à l’école de sophrologie caycédienne de Meylan (Isère), j’obtiens le diplôme « cycle fondamental de sophrologie caycédienne ».
Depuis, je découvre une nouvelle forme d’accompagnement, complémentaire, qui enrichit mes connaissances sur la relation d’aide, et me permet de découvrir chaque jour un peu plus les capacités extraordinaires de la conscience humaine, du cerveau, et des possibilités de résilience de l’être humain.